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2- Portraits, vous pourriez les croiser cet hiver…

  2- Portraits, vous pourriez les croiser cet hiver…        

 

Chamois

Il vit en harde dans les grandes pentes enneigées en altitude et descend jusque dans les forêts pour trouver de la nourriture (de 800 à 2500 m). Sa reproduction a lieu mi-novembre ce qui peut affaiblir les mâles avant le début de l'hiver, alors que les femelles entrent en gestation (consommation d'énergie importante).  Le chamois prendra la fuite alors même que vous êtes à plus de 100 m de lui et perdra beaucoup d’énergie du fait de sa course, son poids et sa tendance à s’enfoncer fortement dans la neige.

Sensibilité au dérangement hivernal : TRÉS FORTE

Tétras-lyre

Le tétras-lyre vit dans la « zone de combat », à la limite supérieure de la forêt (de 1300 à 2100 m). Il creuse un igloo dans la neige poudreuse pour se protéger du froid. Il ne sera actif que tôt le matin et tard le soir, pour se nourrir. Dérangé, il quittera son igloo protecteur et restera perché sur un arbre pendant de longues heures.  La distance de fuite du tétras-lyre est faible (quelques mètres). En effet, à l’abri dans son igloo la journée, il pense être indétectable et ne sentira votre présence qu’au dernier moment.

Sensibilité au dérangement hivernal : TRÉS FORTE

Lagopède alpin

Il vit dans les zones ouvertes et rocailleuses d’altitude bien enneigées (de 2000 à 2500 m). Il se protège du froid en se laissant recouvrir par la neige et adopte un plumage blanc l’hiver pour mieux se camoufler (homochromie). La distance de fuite du lagopède alpin est très faible (quelques mètres) car il est tellement confiant en son mimétisme qu’il retardera son envol jusqu’au dernier moment.

Sensibilité au dérangement hivernal : FORTE

Lièvre variable

Il vit en altitude dans les zones ouvertes et rocailleuses enneigées (de 1500 à 2500 m). Actif principalement la nuit, il passe sa journée caché au creux d’un rocher. Comme le lagopède alpin, il mise sur sa livrée hivernale blanche pour se confondre avec le milieu et se protéger des prédateurs. La distance de fuite du lièvre variable est très faible (quelques mètres) car il pense être invisible dans la neige et retardera son départ au maximum.

Sensibilité au dérangement hivernal : FORTE

Bouquetin

Il vit en harde dans des secteurs déneigés et préférentiellement dans les zones rocheuses où il se déplace avec agilité et se sent en sécurité.  Le rut ayant lieu au début de l'hiver, le dérangement le rend vulnérable, de la même façon que le chamois.  Le bouquetin n’est pas à l’aise dans la neige et est très mauvais sprinter. Il va se poster dans une zone inaccessible rocailleuse et ne prendra la fuite qu’à partir d’une vingtaine de mètres.

Sensibilité au dérangement hivernal : MOYENNE