Les drones font partie des aéronefs motorisés et sont soumis à l’interdiction générale de survol à moins de 1000 m du sol, sauf autorisation du directeur (recherche scientifique, travaux autorisés...).
Les drones, une source de dérangement pour la faune sauvage et domestique
En entrant dans leur espace vital, souvent de manière soudaine, les drones sont une source de dérangement pour la faune, en particulier les ongulés (bouquetins, chamois…), l’avifaune (les différentes espèces d’oiseaux).
Les troupeaux domestiques (vaches, moutons, chèvres…) sont également sensibles au dérangement. À l’approche d’un objet volant ils peuvent prendre peur et se disperser.
Lorsqu’un drone survole un animal, ce dernier fait son possible pour prendre la fuite, ce qui entraîne chez lui un pic de stress et une augmentation de son rythme cardiaque. En puisant dans leurs réserves, ils compromettent leur survie durant l’hiver à venir. Les animaux affaiblis et stressés sont plus vulnérables face aux maladies et à leurs prédateurs naturels. Ils auront également des difficultés à assurer leur reproduction lorsque le printemps arrivera.
Le drone reste à la maison, pour le respect de tous
Le Parc national de la Vanoise est un espace de quiétude, de contemplation et de tranquillité. Un drone en plein vol peut déranger les autres visiteurs par le son strident qu’il émet. Ici en Vanoise, on se contente de magnifiques images réalisées depuis le sol. Pour le respect des lieux et d’autrui, on compte sur votre participation !
Les objets volants concernés par la réglementation
Sont également concernés par cette réglementation les engins et matériels utilisant l’espace aérien : les aéromodèles, les parachutes, le base jump, le speed-riding, le snowkite, le kite-mountainboard, les ballons libres ou captifs, les fusées, les cerfs-volants, les lanternes volantes.
Tout usage d’un drone ou d’un autre matériel volant dans le cœur du Parc national est une infraction passible d’une amende forfaitaire de 135 €.
Zones soumises à interdictions ou à restrictions
La carte ci-dessous référence les zones soumises à interdictions ou à restrictions pour l’usage, d’aéronefs sans équipage à bord (drones ou aéromodèles) :
Zones de sensibilité majeure autour des gypaètes barbus
Le Parc national de la Vanoise est coordinateur du suivi du gypaète barbu sur tout le département de la Savoie (reproduction, CMR - capture, marquage, recapture, génétique…).
La réussite de la reproduction du gypaète barbu en Vanoise passe par l’évitement des nids en période sensible.
Pour la protection de l’espèce, une cartographie des zones de sensibilité majeure (ZSM) autour des sites de reproduction est mise en place. Les zones de sensibilité majeure définissent ce qu'il est possible de faire ou non dans la zone (parapente, escalade, randonnée, survol motorisé), en fonction de la réalité de la reproduction de l’année observée par les gardes-moniteurs.
Depuis début novembre 2025, 19 zones de sensibilité majeure (ZSM) sont réactivées.
Toutes les activités susceptibles de perturber l’espèce pendant sa période de reproduction sont à proscrire. D’une façon générale, toutes les activités bruyantes sont à éviter (comme le survol motorisé à moins de 1000 m du sol - à l’exception de la ZSM des Gorges de la Daille où le seuil est fixé à 2200 m du sol - ou encore le passage ou le stationnement de skieurs et randonneurs dans ces zones).
Toutes les ZSM non occupées ou ayant subi un échec de reproduction pendant la première phase du cycle de reproduction seront désactivées au 1er mars.
Toutes les ZSM occupées restent actives jusqu’au 31 mars, indépendamment de la réussite ou de l’échec de reproduction car une ponte de remplacement est toujours possible jusqu’à cette date. Après le 31 mars, la ZSM restera activée jusqu’à l’envol du poussin, soit jusqu’au 31 août potentiellement pour l’espèce gypaète barbu.
Merci de respecter ces ZSM pour la sauvegarde du gypaète barbu.
