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Les parcs s’impliquent dans le plan stratégique national pour l’agriculture

Agriculture
Dans le cadre de la préparation du Plan stratégique national (PSN) pour l’agriculture, les réseaux des parcs naturels régionaux et des parcs nationaux ont défini leur note de positionnement. Elle fait suite au plaidoyer commun des parcs « Pour une politique agricole commune des territoires » diffusée en mars 2020. Fruit de la réflexion concertée des parcs et de l’Office français de la biodiversité, la note pour le PSN met l’accent sur les enjeux des territoires dans la PAC, en particulier ceux des aires protégées.

 

La Commission européenne a demandé à chaque État membre de lui livrer un « Plan stratégique national de la PAC », ce qui est une nouveauté dans la nouvelle politique agricole commune 2021-2027. Ce plan permettra à chaque État de décliner, selon ses spécificités nationales, les objectifs stratégiques de l’Union européenne, notamment en matière de préservation de l’environnement et de lutte contre le changement climatique. Des objectifs qui témoignent d’un « verdissement » de la PAC. Cette nouvelle mouture de la PAC est très attendue par les agriculteurs français et va conditionner le futur de nombre d’entre eux.

Les réseaux des parcs, et parmi eux le Parc national de la Vanoise, se sont ainsi fortement impliqués pour définir leur positionnement dans le Plan stratégique national. Ils y soulignent la nécessité d’une mise en cohérence des politiques publiques et notamment des objectifs de protection de la biodiversité, de transition agroécologique et de développement des territoires portés par la France et l’Union européenne.

Au lendemain du One Planet Summit, en décembre dernier, et de la présentation de la nouvelle Stratégie aires protégées, les parcs rappellent également le rôle central joué par ces aires protégées dans le développement d’une agriculture durable, résiliente, créatrice de valeur pour les agriculteurs et les territoires.

À partir des résultats du diagnostic du PSN et des recommandations de la Commission européenne, les parcs ont sélectionné 7 besoins qu’ils considèrent comme prioritaires pour définir une stratégie d’intervention cohérente avec les enjeux des territoires et des aires protégées. Et, s’appuyant sur leur expérience, les parcs et leurs partenaires travaillent actuellement sur des mesures ciblées permettant de traduire cette stratégie en actions concrètes sur le terrain.

Côté calendrier, la mise en œuvre de cette nouvelle politique agricole commune devrait démarrer en 2023, le contexte sanitaire européen actuel nécessitant une phase de transition, notamment budgétaire, et donc un décalage de l’échéance initiale.